Animé par le présentateur Ivan Kabacoff de TV5Monde, ce séminaire a réuni des intervenants du monde des affaires, des représentants des milieux institutionnels et d’autres acteurs pouvant témoigner de bonnes pratiques en matière de formation professionnelle. Une place centrale a été accordée à l’Afrique dans chacune des trois tables rondes. Il est ressorti des discussions, entre autres, que le développement de programmes de qualité en langue française – qu’il s’agisse de formation en ligne ou en présentiel – doit constituer une priorité. Les échanges ont aussi mis en évidence la valeur ajoutée des associations professionnelles francophones dans le domaine de la formation professionnelle.

En ouverture, l’Administrateur de l’OIF a rappelé qu’une Stratégie économique sera présentée aux chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie lors du Sommet de Dakar en novembre 2014. Il a invité les réseaux professionnels à exprimer leurs points de vue sur cette stratégie qui est actuellement en cours d’élaboration.

À l’occasion de cette journée d’échanges et de rencontres, le RAPF a aussi accueilli officiellement un nouveau membre en son sein : le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise International (CJD International), un réseau regroupant plus de 5 000 jeunes dirigeants d’entreprise répartis au sein de treize pays francophones. Son président, Gontran Lejeune, a signé la Charte des associations professionnelles francophones, document fondateur confirmant l’engagement et la contribution commune des membres du RAPF au rayonnement de la langue française et du multilinguisme au sein de leurs professions respectives.

À l’issue de ce séminaire, une étude faisant l’état des lieux de la formation professionnelle francophone sera menée par le RAPF en 2014.

Pour mémoire, le RAPF a été créé en 2011 et est aujourd’hui constitué de treize fédérations internationales. Ces associations sont issues de domaines variés. Elles représentent des notaires, des géomètres, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des normalisateurs, des ingénieurs, des scientifiques, des technologistes biomédicaux, des infirmières, des pharmaciens, des physiothérapeutes, des spécialistes de la gestion de projet, des fonctionnaires internationaux et, avec l’adhésion du CJD International, des dirigeants d’entreprise.
L’OIF, qui a soutenu la mise en place du RAPF depuis ses débuts, accompagne son développement.